« Tu n'as pas pu avoir l'allocation spécifique de solidarité ? Comment est-ce que tu t'en es sorti ? »
Ben grâce à des solidarités amicales, des vraies, des consenties ; pas des machins anonymes et volés! Évidemment quand on t'offre un toit et un bol de soupe et quelques autres choses aussi, tu te sens redevable. Et ça, c'est très sain, n'en déplaise ; alors tu rends des services, c'est fou le nombre de choses qu'il y a à faire dans ce bas monde. Je ne suis donc pas mort de faim.
Pour l'ASS (Allocation Spécifique de Solidarité) je vais même vous dire la vérité vraie :
Aujourd'hui je crois que c'est simple : cinq ans de travail dans les dix qui précèdent, point final (si je me trompe on me le dit). À l'époque c'était plus tordu, tu pouvais valider des périodes de chômage pour la prise en compte de tes cinq ans. Du coup tu pouvais avoir le chômage sur du chômage (ça explique l'histoire du gars qui chôme depuis plus de vingt ans, je suppose).
Moi je savais pas ça, alors je me suis démerdé comme dit ci-dessus. Mais un jour j'ai fini par l'apprendre, j'avais retrouvé un vrai boulot entre temps ; du coup je suis allé réclamer, ça a été croquignolet, mais comme quand j'ai mordu dans un fruit je suis bigrement opiniâtre, j'ai fini par gagner ! J'ai donc récupéré rétroactivement mes trois ans d'ASS, d'un coup.
Ce que je ne cherche pas à cacher (rien ne m'obligeait à le dire) mais qui prouve une chose : quand un guichet offre des sous sans contre-partie, tous le monde, même Pajala va à ce guichet. Parce qu'au fond ce serait plutôt *** d'être le seul à s'en priver, au demeurant. Et que le problème n'est pas les personnes, mais le "système".
Le (petit quand même) pactole inopiné m'a permis alors d'aller vers d'autres aventures.
Ce qui me ramène à une autre réflexion, celle du viatique. Si il faut partager, autant alors le faire au moment de la mort. L'impôt que je trouve le moins injustifié est les droits de succession ! Et pourquoi ne pas essayer d'imaginer un truc, viatique, ou capital de départ. Le pied à l'étrier quoi, et ensuite chacun son cheval !
Bon, c'est pas une idée qui a l'air d'enchanter vraiment, j'en déduis que je dois me tromper quelque part.
Mais ce petit coup de pouce inopiné, ça m'a bien aidé. En plus j'ai très largement, mais alors très très largement remboursé fiscalement le coup de pouce. Comme quoi investir dans du Pajala c'était une meilleure idée pour l'état (et donc les contribuables) que dans le Crédit Lyonnais.
J'en viens à me demander pourquoi c'est pas moi qui suis à la place de Trichet.
Par contre, hors droits de successions, les cumuls de machins fiscaux en France, c'est tout simplement en train de faire crever notre économie. Par anoxie.
Bien cordialement,
Pajala
