« « Ce qui va changer 20 % de la plus-value engendrée par le classement d'un terrain en zone constructible pourrait être reversée aux communes. Une décote de 25 à 50 % pourrait également être appliquée sur le prix des terrains cédés par l'Etat aux collectivités pour la construction de logements. Une « extinction en douceur » du nombre de logements soumis à la loi de 1948 est envisagée. Avec l'entrée en vigueur anticipée au 1er mars du nouvel indice de référence des loyers, leur hausse pourrait être limitée à 1,8 % en 2006. »
Ohlala ! Attention, concept !
« Extinction en douceur » , ça me plait ça ! Vous allez voir que ça va faire école ce truc, un peu comme le « rattrapage » ! »
C'est toujours un moment d'émotion que de constater que ce qu'on voulait faire progresser et bien justement y progresse ! Et que ce qui vient à l'esprit de gens comme moi, dans ce cas, est de dire merci à l'intelligence, ka donc pas totalement disparue.
Et oui TOUT est dans la langue, à la base, la racine, le fondement ou l'intime comme vous voulez. Car sauf cocktail mirador partout, c'est avec la langue qu'on vous mène et donc, qu'on vous trompe.
Un certain Orwell George, sans le s à la fin parce que c'est un british et qui font rien comme nous, sorte de rennes au pelage de petits lapins tout de même, avait écrit dans 1984 un truc sur la Novlangue que nous y sommes, mais alors plein plein dedans ; mais que quand on est plein plein dedans on y voit pas, sauf ceux qui font l'effort, mais qui sont pas nombreux, qu’on leur jette des pierres et qu’on les écoutent même pas.
Alors si vous pouviez aller porter la bonne parole de la vérité partout partout, ça me ferait des vacances et ne pourrait qu'aider, au passage à dégonfler bubulle avant qu'elle nous pète à la gueule !
Autre chose : l'extinction en "douceur" de la loi de 1948, ça pour de la "douceur" c'est de la douceur que même la peau des gentilles filles elle y arrive pas. Parce que j'ai entendu exactement la même chose en 1984 oui, oui, et 21 ans se sont écoulés comme on dit ; rendez-vous, donc, en 2026 !
La loi de 1948, pour ceux nées récemment, c'est un truc qu'on appelle comme ça parce que ça date de 1948 précisément, que même moi étais pas né !
Et que c'est une loi communistes, parce qu'ils faisaient tout comme ils veulent à l'époque, qui étaient au pouvoir parce qu'on les y avait mis parce qu'il fallait faire rendre tous les bons fusils qu'ils avaient avec eux, et kon avait très peur.
Vous, c'est la bulle qui vous pourrit votre vie de jeune question logement.
Et bien moi c'est la loi de 1948, qui va s'éteindre en douceur, qui a pourri la mienne.
J'entre pas dans les détails catégories I II III IV et sous catégories a b c mais les loyers de 1948 ils étaient dits "techniques", c'était pas le vilain marché qui décidait mais des "éléments objectifs" très très précis, sauf qui avaient été fixés en 1948 et jamais changés ensuite (parce que pour faire des choses comme ça faut une guerre) et qu'au début des années 70 c'était devenu plutôt ubuesque. Et que le propriétaire il avait intérêt, par exemple, à mettre des robinets partout, des "points d'eau" ça s'appelait, que si y mettait quatre robinets dans la chambre, cinq dans celle de la petite, et quarante huit dans la salle de séjour et hop le loyer il augmentait pas mal. Et que c'était pas la peine d'aller demander à Raminagrobis, le tribunal, parce que c'était plié d'avance, débouté comme y disent. Rigolez pas c'est arrivé, à la caricature du nombre de points d'eau prêt, à un pote !
Mais comme c'était des gens, forcément, gentils qui l'avaient faite la loi, les loyers y restaient très bon marché pour le peuple qu'il est bon. Pour faire dans le précis, à Lyon dans des quartiers qui sont tout beaux maintenant, mais moins alors, pour 100 francs par mois on avait son 80 m2, pas le m2 tout l'appart, si ! Et que ça s'était bien !
Sauf que "c'est pas cher, mais y en a pas", et que je vais pas raconter ce qu'il fallait faire pour l'avoir le beau logement pas cher, parce que vous allez tous pleurer et que ça va encore enrichir les fabricants de mouchoirs.
Mais pourrir la vie de la jeunesse avec des histoires de logement, c'est pas d'aujourd'hui ! Je sais, ça vous console pas, mais il est pas mauvais que vous le sachiez.
Cordialement.