« Selon une information publiée par l'Insee, mardi 10 janvier, l'indice du coût de la construction (ICC) pour le 3e trimestre 2005 s'est établi à 1 278 points, soit une hausse de 0,47 % sur un an, un chiffre qui confirme le freinage amorcé au 2e trimestre où avait été enregistrée une progression de seulement 0,70 % sur un an.
Les quelque 5,2 millions de locataires du secteur privé ne pourront toutefois pas profiter de ce ralentissement dans la mesure où la révision de leurs loyers n'est plus, depuis le 1er janvier 2006, indexée sur lui. »
J'avais prédit ça, ici même, en répondant à un copié/collé (du Monde, je crois) qui semblait s'en réjouir, du nouvel indice.... !
Ben voilà, c'est même venu plus vite que je ne le croyais !
Il n'y a ni complot, ni même sans doute arnaque, mais stupidité et démagogie :
Depuis que Madame Bubulle enfle, les indices qui lui sont plus ou moins associés enflent aussi, dont celui de la construction sur lequel était assis celui des loyers.
Les locataires s'en plaignent, on les comprend, mais c'est le jeu, ils sont victimes du même délire que les aspirants propriétaires. De plus quand ils ont signé leur contrat c'était marqué, ça (je crois qu'on pouvait opter pour un autre indice, j'ai expliqué ça ici aussi).
Donc les locataires pleurnichent. Des associations "bienveillantes" montent au créneau. Ça vient aux oreilles du château où l'on commence à se dire que la piétaille s'agite, on discute entre Charles et Pierre-Henri, nomme des commissions, bouffe du Béluga ensemble, bref ça prend du temps tout ça.
Puis, pour faire plaisir, par pure démagogie (c'est à dire pour continuer à avoir une paix relative au château) on pond un truc censé satisfaire la piétaille agitée et surtout ceux qui s'en réclament !
Loi, décrets d'application et tutti quanti, le truc sort.
Et quand le truc sort, patatra, la réalité elle a changé ! Comment ça, Charles, la réalité, le réel ils bougent sans notre autorisation ?! :lol:
En plus, en changeant, en cours de partie, les règles du jeu, on envoie un bien mauvais signal aux éventuels futurs investisseurs, donc on prépare les futures pénuries (ça, en général, parce que pour l'immobilier c'est plié pour longtemps).
L'enfer est pavé de bonnes intentions disait-on, il est surtout pavé de démagogie.
Mais alors, qui aurait arnaqué dans cette affaire ? :wink:
Ce que je voudrais faire comprendre, c'est qu'au château ça complote pas ! Enfin, plus exactement pas contre vous, mais contre eux, entre eux. Et que ça cherche pas, non plus, à vous arnaquer, enfin pas comme vous croyez.
Non au château, on a une et une seule préoccupation : que ça dure !
Et un seul sentiment : on a peur ! Peur de vous, de nous ! C'est une bonne nouvelle, hein ! :wink:
Mais voilà comme ils ont peur, ils font n'importe quoi pour vous faire plaisir, un peu comme un parent irresponsable achète les friandises au gamin à la caisse pour qu'il se calme.
Et ce nouvel indice, c'est la friandise des locataires, enfin des gens qui s'en réclament !
Et tout comme le parent qui a évité le caprice, il se retrouve dix ans plus tard avec le gamin ramené entre deux gendarmes, ou avec une aiguille dans le bras pace-qu'il-n'en-peut-plus, ben le gouvernement il se retrouve avec des emmerdes, alors qu'au fond il pensait (sincèrement, en plus) faire plaisir à tout le monde sur ce coup !
Et que c'est pas en changeant les occupants du château que ça va s'améliorer !
Mais plutôt en virant tout ce petit monde de nos vies (au lieu d'en réclamer encore et encore), quitte à leur payer un truc genre reine d'Angleterre si c'est le prix pour que ça se passe pas trop dans le sang.
Et puis avoir un tout petit château, qui ne s'occuperait que de ce dont un château peut s'occuper ; c'est à dire de pas grand chose....
Parce qu'à espérer que d'autres, qui étaient là hier au demeurant feraient mieux.... Surtout qu'avec l'inertie, les trucs qu'on voit to day ce sont les conséquences des décisions prise hier ; donc par les autres. Les conséquences des coquecigrues d'aujourd'hui, on ne le verra bien que demain, quand les autres ça leur retombera dessus. :lol: Ça pourrait être drôle si c'était pas, au fond, si grave.
Non, si on veut s'en sortir, il va falloir se mettre à réfléchir.
- Pour de bon ?
- Pour de bon !
Cordialement,
Pajala
