Si il joue mal son rôle au Grand Théatre, il perd son emploi d'acteur en 2007. Voilà tout.
Mais, en privé, si vous saviez ce qu'ils se racontent... Et ce qu'il racontent sur vous.... Et eux, il habitent ensemble, bouffent ensemble....
Cordialement.
« Pajala, j'avoue être assez curieux et m'interroge sur les moyens qui vous permettent de savoir tt ce qui se dit au " chateau " ...
Vs ne voudriez pas ns en dire un petit plus ? Quel genre de petite souris êtes vous donc ? »
Figurez-vous que j'y ai été. Oh pas au coeur du dit château, quoiqu'en visite..., car là il faut "être de bonne extraction" (et ce sont les gens "favorables au peuple" qui y veillent le plus !) et moi comme je suis du genre à confondre le couteau à poisson avec la pelle à gâteaux, mais dans une aile d'icelui. Et forcément on y entend des choses, même mieux qu'au coeur où l'on se tient très très correctement rigide.
Et comme Pajala il est rigolo, l'était invité un peu partout, bouffon du Roy ça s'appelait autrefois c'était moins hypocrite, et puis à la fin du repas, pousse-café oblige, on est du château on en est pas moins homme, forcément on cause.
Et bien, au château, on vous méprise, mais alors bien bien bien ; et tout particulièrement ceux qui disent vous aimer, ça m'avait même surpris à l'époque. Ceux qui disent ne pas vous aimer, ben y vous aiment pas, eh faut pas déconner tout de même, mais pas ce mépris crasseux des autres.
Et pi comme Pajala y sait pas (et qui veut pas) fermer sa gueule, y y est pas resté longtemps longtemps (c'est pas si marrant qu’on croit, d'ailleurs, faut vraiment aimer ça, et surtout aimer QUE ça) au château. "Parce que le type rigolo que t'invite, Charles, la dernière fois il est allé un peu trop loin" :wink:.
La seule chose que je peux affirmer, c'est que vous n'avez rien à attendre de ces gens là ! Rien.
Au fait ? Je vous ai dit pour le Père Noël ?
Amicordialement.
« Voila ! On a trouve un remplacement politiquement et moralement correct pour le mot libéral. Mais ca pris du temps ! Ca reste a convaincre les gens qu'il s'agit de quelque chose du bien. »
Why not ! Et puis Pajaliste c'est même pas si vilain ; merci de l'avoir inventé.
Reste à comprendre pourquoi c'est si compliqué d'expliquer que c'est quelque chose de bien ! J'ai déjà donné quelques pistes ici, l'ascenseur social que ça arrange ceux d'en haut qu'il soit bloqué (et oui, descendre c'est pas marrant) et qui ont réussi à faire peur à ceux d'en bas que si l'ascenseur y se remettait en marche ça serait mauvais pour eux, et que y a plein de gens qui l'on cru.
Bon, là y a un truc qui m'échappe ; je veux bien que la paresse intellectuelle tout ça, les "malcomprenants" qui seraient nombreux tout plein, je veux bien, je veux bien. Mais tout de même, se prendre pour l'élite et qui aurait que des cons qui comprendraient pas des trucs, au demeurant très simples, c'est quand même présomptueux que moi, je n'ose même pas. Alors ?
Ben, je sais pas vraiment, vraiment. Mais j'oserai, par contre, une piste, de réflexion, comme on dit : j'appellerai ça, la propension de l'humain pour le malheur.
Bref, y seraient pas si cons que ça, les gens, mais y qui croiraient pas que c'est possible ici, avec leur propres petites mains d'être joyeux et tout, et que si on est trop bien et rigolent tout plein ben ça ira mal quelque part, plus tard, que les religions elles ont bien (toutes !) reniflé le truc, et ceux de château (d'ancien religieux, au fond) itou.
Ça voudrait dire aussi, que pour être au château, faut peut être simplement oser y être, une sorte d'audace vis à vis de ses propres restrictions de culpabilité ; et que quand on y est, ben on va pas rien expliquer comment on y arrive, que si on est trop nombreux y aura pas assez de couteaux à poisson et pelles à gâteau....
Kafka, le seul auteur du 20ème siècle que connaîtront les non-spécialistes au 25ème siècle, sans doute, disait : "chez l'homme, la culpabilité, précède la faute" et il a écrit une parabole, la parabole du gardien si je me souviens bien, où un homme il passe sa vie devant une entrée qu'il n'ose pas franchir, avant de s'apercevoir, à la fin de ses jours, que l'entré, ben, elle était même pas gardée.
Et puis il a écrit "le Château" Kafka, un roman un peu moins connu que le Procès (mais plus intéressant, selon moi). Le Château de Kafka est-il un roman d'amour ? Question posée, en allemand, à l'agrégation d'allemand quelque part au début des années 80. Ceux qui ont lu, et ceux qui liront le roman apprécieront ..... Moi, je réponds oui, Ja en allemand, mais ça, ça suffit pas, Ja, sur la grande feuille toute blanche, voilà pourquoi, en plus de n'être pas énarque je suis pas agrégé d'allemand, ni d'autre chose d'ailleurs.
Bon, je fais comme vous, je cherche mon chemin ; et que faire d'autre, à la fin du chemin je ne suis pas spécialement pressé d'y arriver. À moins qu'un vote à la majorité démocratique ne décide le contraire, bien sûr... :wink:
Rien à voir avec la bulle immobilière ? Vous en êtes bien sûrs ?
Ah ! Au fait, j'ai pensé à vous dire pour le Père Noël ?
Amicalement.
Pajala.