La valeur "en soi" n'existe pas !
Imaginez une planète où les humains auraient disparu : l'or y aurait-il une valeur ? Les diamants ? Le pétrole ?
Non, bien sûr, la question elle même n'aurait pas de sens ! Qui la poserait d'ailleurs ?
Les parpaings, les rouleux de cuivres ont pour avantage d'être pas trop faciles (contrairement à la monnaie) à dupliquer ; ils ont comme inconvénient d'être difficile à échanger (il faut que votre boulangère ait besoin d'un parpaing pour que vous ayez un croissant le matin) et plutôt lourds !
La valeur n'est que la quantification du désir. Toutes ces histoires de valeur ne sont que psychologie ! La monnaie est désirée parce qu'elle est échangeable contre tout. Lorsque la monnaie est désirée pour elle-même, on a une maladie du désir, l'avarice, superbement décrite par l'Harpagon de Molière.
La bulle immobilière n'est qu'une pathologie du désir pour la pierre. (Mais reste à comprendre pourquoi.. Comment, nous savons ; mais le pourquoi a été bien peu exploré).
L'or est rare, il est aussi désiré en raison de ses qualités métalliques, inaltérabilité (symbole d'immortalité), mais fondamentalement cela ne change rien au problème. Le désir pour l'or a d'ailleurs été bien faible ces vingt dernières années.
Reste à savoir si il est si raisonnable d'abandonner le désir dans les mains de machins administratifs, dirigés néanmoins pas des hommes (qui ont leurs propres désirs aussi), fut-ce des banques centrales supposées indépendantes....
Ou si le désir doit rester chez l'individu qui le porte....
Un vaste débat, non ?
Courage
Pajala
L'ours blanc nous narrait son expérience et sa philosophie sur le forum bulle-immobilière.org . Il nous a quitté le 10 février 2007.
C'est pour lui rendre hommage que j'ai retranscrit ici ces contributions les plus intéressantes.
Gold
C'est pour lui rendre hommage que j'ai retranscrit ici ces contributions les plus intéressantes.
Gold