L'ours blanc nous narrait son expérience et sa philosophie sur le forum bulle-immobilière.org . Il nous a quitté le 10 février 2007.

C'est pour lui rendre hommage que j'ai retranscrit ici ces contributions les plus intéressantes.


Gold

De la dette .... (11/11/2005)

« Que doit on craindre ? Une hausse substantielle des charges ? »


La faillite !
Car augmenter le taux des impôts conduit à un affaiblissement supplémentaire de l'économie qui croule déjà sur leur poids et à.... une diminution des rentrées fiscales.
Il faudrait, et sur une très longue période, diminuer drastiquement les dépenses publiques ; compte tenu des fausses croyances et de l'état d'esprit qui règnent dans notre pays, c'est politiquement impossible en restant dans un système démocratique.
Il reste :
1) Continuer à aller dans le mur, celui-ci se situant vers 2012-2015 et affronter la faillite et la guerre civile qui s'en suivra, ce que nous voyons aujourd'hui n'étant qu'un pauvre hors d'oeuvre, un léger prodrome de la catastrophe.
2) Que par un coup d'état ou électoralement une dictature soit portée au pouvoir.
Entre la peste et le choléra, je ne sais choisir. Il me reste à rejoindre la majorité de mes amis qui ont déjà, prudemment, quitté le pays.
P.S : Le chiffre de 140 % est un minimum, d'autre études donnent des chiffres bien supérieurs.
Ah, j'oubliais : profitez des taux bas et endettez vous sur trente ans pour acheter votre tas de pierre ! Les salauds !! (ceux qui vous disent cela).
Cordialement.

« l'argentine est restée en paix, pourquoi pas nous ? »


Puissiez vous avoir raison ! J'ai des amis qui ont authentiquement peur, et moi--même......
Mais quand on voit ce qui se passe alors que le pays n'est pas (encore) en faillite.....
Concrétement, nul ne peut le prévoir, mais il n'est pas illégitime de craindre le pire. Au mieux la queue devant les banques, le rationnement, la suspension de certaines libertés civiles. Au pire le carnage.
Cordialement.

« quitter le pays mais pour aller où ?? »


Tous les pays développés sont moins mal gérés que la France, alors le choix est vaste !
Le monde anglo-saxon, Nouvelle Zélande, Australie, USA etc pour le jeunes plein de dynamisme et qui parlent Shakespeare, notre voisine la Suisse et le Luxembourg pour ceux en fin de carrière qui veulent couler des jours paisibles et profiter de ce qu'ils ont gagnés et mis de côté durant leur vie de labeur.
À chacun de voir, évidemment, le choix de l'exil est douloureux et personnel.
La France a régulièrement fait fuir ses meilleurs éléments, par sa politique stupide. Autrefois ses Hugenots par l'abrogation de l'Édit de Nantes (1598) en 1685. Une hémmoragie qui a durement affecté sont économie, peut être une des causes adjacentes de la révolution.
Nous en sommes certainement encore indirectement affectés.
Aujourd'hui les riches dynamiques fuient en masse, la plupart des "gros" sont déjà partis, d'ailleurs. Cela va nous affecter très très longtemps.


« Puisque vous semblez intéressé par les "scandales" des finances publiques françaises, par la Suisse et par sa banque, allez donc voir ce que les banquiers suisses ont fait des capitaux planqués par... disons... des "hommes en noir" à la fin de la 2nde guerre mondiale. La guerre gross malheur ! Mais l'argent n'a pas d'odeur, c'est bien connu. »



Monsieur,
J'habite au centre d'une très grande ville française, et paie la totalité des mes impôts en France ! Je ne vois d'ailleurs pas comment faire autrement, sauf à tricher bien sûr ; si vous aviez lu mes posts attentivement vous auriez pu comprendre que la triche est à l'exact opposé des valeurs que je défends. Opposant idéologique oui, mais tricheur certainement pas. Quand j'en aurai(s) marre, je quitterai le territoire et serais non résident ; et il est vrai que j'y songe désormais, avec regret. Voilà pour la réponse aux critiques ad hominem, j'espère que ça vous suffit car je n'y reviendrai pas, le forum n'étant pas le lieu adéquat pour ce genre d'échanges. Je ne comprends pas, au passage, en quoi les idées écrites ici par moi-même seraient invalidées par le fait que j'écrive par exemple de Buenos Aires ou Prague !
Voyons :
1) La Suisse est actuellement un pays plutôt bien géré, nul n'en disconviendra ; sa démocratie, avec son référendum d'initiative populaire, les votations, est un modèle quasi unique et lorsqu'on examine les réponses à ces votations on peut jauger la maturité du peuple suisse. Un tel référendum est promis aux français depuis des lustres, mais il est vrai qu'en France "les promesse n'engagent que ceux qui les écoutent" !
2) 1945 ! Ah, 1945 !! Moi je n'étais pas né alors. Vous le savez peut être, mais entre 1939 et 1945 il s'est passé une chose, que l'on appelle la guerre : et en temps de guerre, on bombarde, fusille, brûle au lance-flamme, massacre, viole et pille, entre autres joyeusetés. Qu'alors quelques rares pacifistes helvètes en aient profité pour se remplir les poches, cela ne m'étonne guère dans le désordre ambiant, je ne l'approuve pas, mais compte tenu des circonstances j'aurais tendance à trouver ça plutôt véniel ; alors soixante ans après....! Si on me donnait le choix, je préférerais, à tout prendre, me faire dévaliser mon compte bancaire que me faire brûler au phosphore ; mais chacun a le droit d'avoir d'autres préférences.
J'ajouterai, ça pourra en intéresser certains, que le fameux secret bancaire suisse, d'ailleurs sérieusement écorné, a été établi à l'origine pour permettre aux juifs, auxquels Hitler ne voulait pas que du bien, de mettre leurs avoirs à l'abri de la rapacité de celui-là. Sur ces questions je n'en sais guère plus, n'ayant jamais résidé ni étudié en Suisse. Et puis refaire et refaire la guerre de 39-45 semble une préoccupation bien typiquement française....
3) Vous semblez préférer la Suède à la Suisse, sans doute à cause de leurs étiquettes politiques respectives. Puisque vous avez soulevé la question de la vilenie des Suisses pendant la guerre (mauvaise pioche, là encore, décidément...) laissez moi vous instruire, et d'autres avec, de l'attitude de nos chers Suédois, tellement sociaux, d'alors (vous avez vraiment eu de la chance de tomber sur un connaisseur) :
La presse suédoise des années trente était dithyrambique avec "ce Cher Monsieur Hitler", les suédois, purs aryens s'en sentant proches, puis vint le conflit, et ce pays, officiellement neutre, laissa passer les trains de troupes nazis (en mettant des volets sur les fenêtres des wagons, on a sa pudeur tout de même !) sur son territoire pour aller combattre à Narvik, Norvège, (il y avait des français là bas, l'armistice n'était pas alors encore signé) ! La route du fer coupée, ah, ah, les trains descendaient par Luleå port suédois, hélas pris par les glaces en hiver. Puis l'on vendit le bon fer de Kiruna, le célèbre acier suédois, les bons roulements à billes (SKF) et tant d'autres choses dont l'armée allemande avait tant besoin. Et l'on fut payé, et en or (volé au juifs ?) ; puis à partir de 1942, sentant le vent tourner, on fit la même chose avec les américains (payés en dollars cette fois, moins bien que l'or...). En 1945, pour bien montrer que l'on était du bon côté on livra à l'armée russe la quasi totalité des Baltes qui s'étaient imprudemment réfugiés en Suède lors de la signature du pacte germano-soviétique. Ils furent tous exterminés par Staline.
Alors, entre les traîtrises militaires, et la lâche extradition des Baltes (un livre porte ce titre, traduit du suédois, d'Enquist Per Olov, aux éditions Actes Sud je crois) les ventes de matériel d'un côté, et quelques tripatouillages financiers de l'autre.....
Ach, la guerre, gross malheur.
Ah, une dernière chose : ça fait déjà pas mal de temps que les fonds douteux ou dont l'origine est seulement suspecte ne sont plus en sécurité en Suisse, ce pays ayant signé quantité de conventions internationales et les respectant. Mais pour les accueillir il y a d'autres candidats, je vous rassure ; mais pas la Suisse.
Bien cordialement.


« Tant que l'on peut garantir le payement des intérêts de la dette, ca va.
En fait de nombreux pays ne peuvent plus techniquement payer leur dette »


Exactement, les prêteurs se foutent pas mal de leur capital (sinon ils ne le prêteraient pas, tout simplement) mais ils veulent les intérêts, le rendement, c'est cela qu'il cherchent. Or payer les intérêts devient de plus en plus difficile (et nous sommes dans une période de taux d'intérêt historiquement exceptionnellement bas) : le paiement des intérêts représente en 2005 presque la totalité des impôts sur le revenu, ou 150 % de l'impôt sur les sociétés.
Une dette est "notée", par de grands instituts internationaux, selon la capacité des emprunteurs à faire face à leurs échéances. La note va du fameux triple A, AAA, à junkbond. Les états, solvables par nature, ont le AAA. Or, si rien ne change (et je ne vois pas ce qui pourrait changer) et que la dette de la France continue à s'accroître au même rythme, la France PERDRA SON AAA vers 2011. Ce qui signifie alors, au mieux payer les intérêts bien plus cher, au pire des difficultés à trouver des préteurs. Or la France, pour fonctionner, a besoin d'emprunter plus de 1500 euros par seconde ! Que les prêteurs viennent à simplement se faire tirer l'oreille.....
C'est pourquoi je prévois de grands "changements..." vers 2012-2015, sinon avant !
Cordialement.


« Sarko a visité une grosse entreprise agro-alimentaire du coin. Vous savez ce qu'il a trouvé le moyen de dire aux smicards en train d'emballer leurs steaks : "la hausse des prix de l'immobilier est une chance pour les Français". »


S'il a dit ça c'est une connerie ; si vous lisez mes posts vous saurez ce que je pense de la connerie des prix immobiliers.
Et puis Sarko comme libéral, si vous avez rien de mieux à me proposer....
Au fond, que vous me parliez de Sarko comme si naturellement je devais en être partisan, prouve que vous n'avez rien compris ; ce qui est, paradoxalement, rassurant ! Vous êtes dans l'ignorance des vraies valeurs libérales, comme la majorité. Il est vrai que cela ne s'enseigne guère.
Sarko, il fait un boulot à la sécurité, et ce n'est pas le lieu, ici, pour en débattre. Mais comme libéral, vous repasserez !



« Je vous parle de l'endettement des ménages ? A la trappe !
Je vous parle de l'incapacité des Américains à répartir gérer leur richesse ? A la trappe.
De l'échec économique en cours de la société "bubble-gum" anglaise ? A la trappe.
De l'affairisme douteux des Suisses ? A la trappe. »


- L'endettement des ménages, je vous ai répondu, vous n'étes pas d'accord, soit, mais j'ai répondu : l'endettement privé n'est pas de même nature que l'endettement public : dans un cas le débiteur est clairement identifié, responsable et consentant. Dans le second il ne l'est pas ! L'économie n'est pas une science des choses, derrière celle-ci il y a des hommes et des choix, donc une éthique. Il m'importe de savoir si les échanges sont consentis ou contraints ; car leur EFFICACITÉ n'est pas la même. Observez dans quels pays le confort matériel est le plus grand et les techniques les plus développées.....
- La "répartition" des richesses aux USA : 1) je vous ferais remarquer que c'est l'hôpital qui se fout de la charité, compte tenu de ce qui se pase justement en France en ce moment, 2) aux USA, où j'ai vécu un peu de temps, l'économie est mobile, on peut y être pauvre mais on ne le reste pas nécessairement toute sa vie, contrairement à ici, 3) Il y a donc un ordre supérieur qui "répartit" les richesses ? Avec contrainte et violence je suppose ?
- L'Angleterre voir précédent, mais je connais très mal ce pays.
- L'affairisme douteux de la Suisse ; j'ai écrit une page et demi !
La morale et le droit sont supérieurs aux "théories" économiques, si pour fonctionner vos théories doivent violer mes droits, elles ne sont pas acceptables. Cela n'a rien à voir avec l'émotion, l'émotion ça consiste à faire pleurer Margot sur les petits enfants, les pauvres etc.
Le modèle français, basé peu ou prou sur vos "théories" fonctionne-t-il à merveille ? N'aurait-il pas échoué légèrement sur les bords ? Vos remèdes aggravent l'état du malade, et tout ce que vous trouvez à faire et proposer c'est d'augmenter les doses !
Enfin, je n'ai mis aucune "étiquette" sur votre personne, je ne traite que des idées, moi.
Enfin de chez enfin, ici c'est un site sur l'immobilier, que l'on y débatte de l'économie n'est pas fondammentalement anormale étant donné les liens de celle-ci avec celui-la. Mais que cela tourne à l'affrontement quasi personnel, et limite courtois, et politique....
Donc nous sommes tout dit, et au-delà cela n'intéresserait plus les autres je pense.
Bien à vous et à une prochaine.


« je préfère l'endettement de l'état que celui des particuliers. »


Fort bien ! Sauf que vous y laissez votre liberté, une partie de celle-ci au moins. C'est votre choix, il est respectable, mais n'y entrainez pas les autres, merci ! :wink: Parce que soi, quand on est entraîné dans les erreurs des autres, on n'est pas content. Y a des fous qui achètent n'importe quoi à n'importe quel prix et que ça fait une bubulle où tout le monde est entraîné et que j'ai cru comprendre qu'il y en avait, ici, qui n'était pas contents.....

« je pense que la "responsabilité" des ménages est diminué par le matraquage publicitaire et des médias. »


Pas plus que celle des filles n'est diminuée par la drague même insistante ! Au mieux on est éconduit, au pire on reçoit une paire de claque voire mieux, et c'est très bien ainsi !
Personne ne me fera gaver de yogourths avec des pubs, même avec de zolies filles dedans qui me sourient et que je pourrais croire qu'elle me promettent autre chose que le yogourth ! Je sais distinguer le théatre de la réalité :wink: Quelqu'un (genre Churchill, mais sais plus qui) disait : "on a le choix entre l'After Shave et le goulag", c'était il y a longtemps, et la suite lui a donné raison, hélas certes, mais raison. Donc, quand j'ai pas envie, j'ai pas envie, alors la pub.....
Et les publicitaires le savent que, quoiqu'en prétendent certains, la plupart fonctionne comme moi ! C'est pas pour donner envie, sinon à la marge, que la pub est là mais pour faire acheter trucmuche plutôt que truchose à quelqu'un qui en a déjà envie ; et trucmuche le sait, puisque le jour où il a arrêté sa campagne c'est truchose qui a pris des parts de marché. Là encore regrettable certes, mais ainsi.
Si quelqu'un n'aime pas la pub, et moi d'ailleurs....., il est très facile, avec les moyens techniques modernes d'en zapper l'essentiel.
Alors l'irresponsabilité que l'on excuse à postériori par le matraquage, l'insistance ou une enfance malheureuse, je n'y crois pas, enfin chez un adulte ce que chacun a le droit de ne pas être. Mais encore une fois, alors, n'y entraînez pas les autres.
La dette publique, moi, je ne l'ai pas choisie et encore moins son emploi. Ah, ne venez pas m'expliquer les élections, que j'ai voté et tout ça, s'il vous plaît :lol:
Bien cordialement.


« Vous avez des idees pour controler les gens qui ont le pouvoir ? une nouvelle commission ? »


J'en ai bien une, mais elle ne va pas vous plaire :
Ne pas les mettre au pouvoir !
Sérieusement, ne pas déléguer tous les aspects de notre vie, et chaque jour un peu plus, en s'en réjouissant de surcroît !
En 1975 il n'y avait quasiment aucune dette d'état ! Trente ans plus tard, rien à l'échelle historique, nous sommes au bord de la faillite avec plus de 1100 milliards d'euros d'endettement public, un servce de la dette qui consomme tout l'impôt sur le revenu, ou peu s'en faut etc, etc....
Les hommes du pouvoir sont hommes comme vous et moi, sauf qu'eux aiment le pouvoir (beurk) ; ils ont envie, très envie (regardez-les) d'y restez ; contrairement à ce que la vulgate pense, ils n'y sont pas pour l'argent, enfin pas que ! C'est le pouvoir, cette jouissance là dont il ont besoin ; et cette assuétude là elle est peut être encore plus contraignante que celle des héroïnomanes.
Alors, si l'on excepte quelques courageux cultivant l'orgueil encore plus que le pouvoir (De Gaulle), le pouvoir, pour y rester faut faire ce qu'on vous dit ; et qui vous dit ? Ben, les électeurs, les manifestants, l'opinion, la presse et tout ça, ah c'est qu'on fait pas que rigoler au château.
Et qu'est ce ki demandent tous ces gens, zélecteurs, opinion, manifestants et tout ça ? Y zi demandent surtout des sous ! Et puis des lois qui contraignent, les autres eh pas moi faites pas les cons ! Pour les lois c'est facile, en veux tu en voilà (profitons bien d'Internet, profitons à fond....), bon ça finira comme en Suède (ou aux US, car pour ça..... !!) où il faudra presque un acte de notaire pour mettre la main sur l'épaule de la fille qu'elle est toute douce et gentille ; mais bon, puisque vous aimez ça !
Pour les sous, c'est plus compliqué ! Autrefois, ah autrefois, je me souviens des "Pompidou des sous" au moins ça rimait, rime pauvre mais quand même, ben quand on demandait des sous au gouvernement parce que chacun a bien compris que c'est le gouvernement qui les a les sous, et bien le monsieur du pouvoir y disait d'appuyer sur le bouton de la machine, et la machine dans un grand bruit elle imprimait les sous, qu'après y avait plus ka les donner et tout le monde il était content et retournait dans la belle usine. Rigolez pas les plus jeunes, c'est vraiment comme ça que ça se passait, ça vous laisse rêveurs, hein, seulement voilà c'est vous qui payez la note.
Donc on fait quoi maintenant qu'on a plus accès au bouton de la belle machine ? D'abord on a essayé un truc, on a remarqué qu'il y avait des gens qui zavaient des sous on est allé leur prendre pour les donner à ceux qui criaient des sous, pas à ceux qui en auraient vraiment eu besoin d'ailleurs, mais à ceux qui criaient le plus fort, parce que c'est des trucs à perdre les élections, ça, Charles Édouard !
Seulement voilà les gens à ki ont prenait les sous ils zétaient pas contents, vous seriez tout pareil, alors y zont tout fait pour kon leur prenne pas ont résisté que ça a bigrement compliqué les choses et les a même rendu coûteuses que des fois ça vallait même plus la peine. Mais comme on leur en prenait quand même aux gens leur sous, ça a finit, et là c'est le drame, par les décourager ; quand on cultive des carottes et que toutes le nuits les lapins ils viennent vous les manger, ben le jardin on l'abandonne. La limite de l'exercice fiscal, elle est là. Dit de manière moins rigolote c'est la courbe de Laffer.
Alors restait l'emprunt, des sous y crient, et on emprunte et on donne les sous et y sont contents (même pas, d'ailleurs..). Seulement là aussi il y a une limite et elle est plus très loin : c'est que ceux qui prêtent les sous y veulent voir les intérêts, la capital il s'en foutent d'ailleurs la preuve c'est quil s'empressent de le reprêter le capital dès qu'on le leur rend, mais là ils commencent à s'inquiéter pour leurs intérêts, et ça c'est pas une bonne nouvelle, mais alors pas du tout. Surtout pour ceux qui, comme moi, n'apprécient guère la fureur...
C'était quoi la question déjà ? Ah oui contrôler les gens du pouvoir, la commission et tout ça...
Là j'ai pas de réponse. Zut j'ai encore répondu à coté....
Cordialement.