« Mais en France, si on dit qu'il y a un problème sur l'éducation (ne devrait-on pas plutôt parler d'instruction), la réponse est, plus de sous.
Nous éviterons de parler des langues vivantes, où on a un pays pire que nous, le Royaume Uni, ce qui permet de se consoler un peu. »
Le mammouth ne produit plus rien, sauf des demandes de sous ! 100 milliards d'euros par an pour un machin qui n'enseigne même pas l'orthographe, ni la règle de trois ! Ça fait un peu cher, non ? Quant à la langue, je veux dire la française, je suis bien placé pour constater, ici même, que tous ne la maîtrisent pas. Bref, 100 milliards annuels pour une garderie, quelquefois violente en plus, c'est hors de prix ! Là aussi, y aurait une bulle ?
Au Royaume Uni la langue maternelle est aussi la langue internationale, alors pourquoi se fatiguer ? Si les Français en font presque autant c'est qu'ils vivent, inconsciemment, au XVIIIème siècle et croient que le français.....
Cela dit, avec la langue française, vous finirez toujours par trouver quelqu'un qui la parle, même au fond de la Sibérie. Aujourd'hui parce que demain... !
En Finlande, où j'ai habité, les Finnois parlent tous deux, trois ou quatre autres langues, parce que le finnois, ben, zont aucune chance ailleurs qu'en Finlande ; à la rigueur, pour les trucs très très basiques en Estonie, et encore.
Bien cordialement,
Pajala
« Et pour les parents qui peuvent pas payer, on les laisse libre de faire travailler leurs enfants? Parce que l'obligation de scolarité jusqu'à 16 ans (ou jusqu'à 14 aujourd'hui grâce à Villepin je crois), c'est du stalino-fascisme jacobin instauré par des syndicats liberticides. »
C'est curieux cette rengaine, ce refrain systématique, "et les gens qui peuvent pas payer ?";
Parce qu'on croit que c'est l'état qui paie ? Pas bête à ce point, j'espère. L'état n'a pas de ressources propres, vous croyez que c'est Chichi (ou un autre) qui va vous payer de sa poche votre prof ou votre médecin ? Chchi (ou un autre) il fait des fastes scandaleux pour recevoir à l'Élysée le roy d'Espagne (renseignez-vous sur ce truc....).
L'état ne fait que reverser l'argent préalablement volé, et encore qu'en partie (faut bien payer les fastes des réceptions, etc...), et comme en volant on met un désordre et l'on crée une sous production, le pays est globalement bien moins prospère qu'il ne le serait sans tout ce bazar.
Donc, sans vol fiscal et sans dérèglement économique l'immense majorité pourrait se payer son assurance maladie et l'école pour ses gosses.
Pour la minorité impécunieuse, dans une économie dynamique ça ne peut être que provisoire, rien n'interdit de faire une caisse de solidarité, qui verserait aux nécessiteux des chèques éducation ou des chèques assurance. Administrativement ce serait un établissement très simple, qui n'aurait rien à voir avec le mammouth. Et la fiscalité serait légère.
Vous savez que si on versait à un smicard son vrai salaire de 2000 euros (on lui en vole donc la moitié presque), il aurait déjà les moyens pour une assurance maladie ? Et de qualité , en plus, pas un truc qui vous oblige à suivre "un parcours coordonné" et qui vous "rembourse" (je ris) des clopinettes dès que le spécialiste est en secteur II.
Cessez de raisonner en misérabiliste.
Bien cordialement,
Pajala
