« Désormais, l'ICC qui est basé sur le prix des matériaux de construction, ne pèse plus qu'à hauteur de 20 % dans le calcul de l'IRL, les autres indices pris en compte étant pour 60 % celui des prix à la consommation hors tabac et hors loyers, et pour 20 % celui des prix des travaux d'entretien et d'amélioration. »
Ça va être marrant le jour où l'inflation reviendra !!
Je rappelle, pour les petits jeunes, que le précédent indice avait été créé précisément pour que l'inflation généralisée ne se transmette pas automatiquement aux loyers. Les propriétaires s'en plaignaient alors.
La loi prévoyait que le loyer ne pouvait être indexé que selon l'indice de la construction (sur qui n'est pas extravagant économiquement) ou sur un indice lié à l'activité de l'une ou l'autre partie.
Par exemple un propriétaire qui louait à un fabricant de, disons, jouets pouvait indexer son loyer sur le prix des jouets.
N'étant plus partie preneur dans ce secteur, j'ignore si cette disposition, au demeurant fort peu connue (mais pas si imbécile) était toujours en vigueur.
Une fois de plus, un des gros défauts économiques français apparaît : on change, en cours de partie, les règles du jeu, et ce, avec la contrainte du pouvoir politique.
Si demain, comme cela est prévisible et souhaitable, l'activité du secteur immobilier flanche, et les indices qui allaient avec flanchent aussi, on se retrouvera avec un nouvel indice qui augmentera plus que ne l'aurait fait l'ancien.
Et comment investir, ce qui suppose un engagement à long terme, dans un environnement qui est sans cesse modifié pour des raisons démagogiques par les politiques qui sont dans le très court terme l'oeil rivé sur les prochaines échéances électorales ?
Et bien, on investit pas ou peu. Donc pénurie partielle, et prix élevés. Et marché noir si la contrainte devient trop pénible.
Les Français semblent aimer cela ; ça tombe bien, puisque c'est ça qu'ils ont !
Cordialement.