« Deux garçons particulièrement durs ont pris l'habitude de malmener notre fils, de le frapper. Un jour, on lui a demandé d'aller voler de l'argent à un petit. Vincent a refusé et le garçon a menacé de le démolir. Mon fils n'a rien dit mais cherchait des excuses pour ne pas aller à l'école. Nous sommes allés voir le directeur, qui a sermonné les deux garçons. Mais la situation a empiré, car Vincent a été considéré comme une balance et mis de côté par le reste de la classe. Tous les matins, il se levait et vomissait. Quand nous sommes retournés à l'école, on nous a répondu que les incidents étaient clos et que notre enfant simulait. »
Je ris ! "Sermonné" ! J'imagine la "discussion" entre les gars et leur bande : "qu'est ce qui t'a dit le dirlo ?" "Oh, un bouffon !".
Sermonné !
Bon, un concentré d'irresponsabilité étatique !
"Quel dommage que nos belles idées si connes, mi-idéologiques ringardes, mi-bobos, tournent si mal ! Quel dommage, c'était si beau dans nos rêves, le méchant réel y est venu et y a tout cassé".
Et il y en a qui voudraient remettre une couche ?
L'E.N c'est près de 100 milliards (oui milliards, pas millions) d'euros par an. À 12 millions d'élèves (environ, on chipote pas, merci) ça nous fait du 8300 ¤ par élève et par an !
À ce prix, je les prends vos bambins, j'en prends 10, pas surchargée la classe (j'en veux pas plus), je me palpe 83 000 ¤, et vos mômes, ils vont en apprendre des choses. J'ai déjà fait ça, d'ailleurs !! (Avec une concurrence aussi peu redoutable que l'E.N, c'est un métier très rémunérateur, précepteur ; discret et désuet, mais rémunérateur, ça oui !).
Vous vous rendez compte de l'escroquerie ?? Vous vous rendez compte ?
Et le seul discours qu'on entend, c'est manque de moyens !! :evil:
Quand ils auront consommé 100 % de la richesse produite, y manqueront encore de moyens ?
"Sermonné" ; non mais je rêve !
Je reviens sur le titre en gros :
"Dans le privé, malgré leurs idéaux"
Ciel ! (le sous entendu, si il y avait plus de moyens, ça n'arriverait pas)
Imaginez : un gars il achète une Peugeot, qui rouille, donc les cardans cassent, le moteur fume et, au final, démarre même plus. Il s'en débarrasse, puis achète une Toyota.
Vous imaginez le titre de Libé :
Chez Toyota malgré son idéal ?
Non, trop grotesque, n'est ce pas.
Et bien là, si !!!
Un de mes vieux maîtres es lettres, me disait "Pajala, ce sont des grotesques dont il faut avoir peur, pas des méchants". Je me suis longtemps interrogé sur le sens véritable de cette phrase sibylline. Et il y a des jours où tout s'éclaire, comme par magie !
Courage,
Pajala
Le Ministre !!! C'est comme qu'il y a des gens qui disent "avoir été bien soignés par la sécurité sociale" ! Non, mon gars, tu as été bien soigné par un bon médecin, la sécu n'a fait qu'un machin comptable t'extorquer des sous puis t'en rendre une partie.
C'est pas le Ministre qui peut faire quelque chose, le mieux intentionné, Allègre, s'y est cassé les dents.
La seule solution, ici comme ailleurs, c'est la responsabilité, c'est à dire de mettre les gens en face des conséquences de leurs propres actes : en clair ça signifie mettre face à face ceux qui ont besoin du service, les parents et leur bambins, avec les offreurs du dit service, les enseignants !
Comme après des décennies de collectivisme, la plupart des salaires et autres revenus sont tellement étiques qu'il faut une aide, on pourrait imaginer un truc très simple, souple, efficace et, aïe, libre ; trop beau pour être appliqué, donc = le chèque éducation ! Ça, pour donner des chèques restau, demain des chèques transport, ah ça oui y sont forts.
Tu remplaces les milliers et milliers d'administratifs par un ordi et une (bonne) imprimante ; tu envoies à chaque famille un chèque variable suivant le nombre et l'age des enfants, un barème simple, hein, siou plaît. Chèque non endossable ailleurs que dans une école. Tu rends la liberté totale aux écoles publiques et autres, qui se continueront à se financer par le public d'ailleurs (via le chèque) et zou !
Les bonnes écoles émergeront, les autres plongeront ; et, horreur, les bons enseignants seront mieux payés que les mauvais, les très mauvais se retrouveront au chômage ! Comme ce qui se passe avec des vendeurs, si c'est bon pour le commercial, pourquoi s'en passer pour vos têtes blondes ?
Reste un (gros) inconvénient : politiquement ce truc, c'est Le Pen qui en aurait parlé ! Donc rapé, tabou.
Je vais donner ici un conseil efficace à Le Pen : comme j'ai bien compris qu'il ne cherchait pas le pouvoir mais à mettre le désordre avec la politique (ce en quoi il n'est pas inutile, d'ailleurs), je serais Le Pen, je ferais plein de déclarations :
Par exemple en plein hiver si il fait très froid, je viendrais à la tribune et dirais solennellement : "il fait froid". Pareil l'été quand il fait chaud, et je dirais aussi que la pluie elle mouille, et que les croissants chauds c'est bon le matin.
Ainsi, plus personne n'oserait dire quoi que ce soit !
Avisé et sympa comme conseil, non ?
Sérieux, le chèque éducation, on ose, ou on attend encore ?
Courage les ptits loups, courage,
Pajala